C’était un matin, un matin ordinaire. Béatrice, comme tous les matins s’arrêta à ce bar situé sur la place où elle va prendre son café. Elle entre dans ce bar, prend une chaise et s’assied près de la fenêtre. A ce moment-là, elle va rencontrer, ou plutôt voir un homme. Il est de taille moyenne avec une corpulence normale, un homme qu’elle trouve assez charmant en tout cas. Il entra dans le bar, regarda plusieurs fois dans le fond et s’approcha d’elle ou peut-être s’installa-t-il ici par manque de place ; on ne le saura jamais. Béatrice, intriguée par cet homme, entame une discussion. Cette discussion va durer environ une heure et, sans qu’elle ne le sache, va changer sa vie. Pendant cette heure, ils vont s’échanger de nombreux renseignements sur leur vie, travail... Puis, cette rencontre va se terminer par l’échange de leurs numéros de portable. Lui, le note directement sur son portable alors que Béatrice, qui a oublié son portable dans sa voiture, va le noter sur un petit bout de papier. En partant, elle règle l’addition mais oublie ce petit bout de papier pourtant si précieux pour elle.
Ensuite, comme d’habitude, elle se rend à une agence, pour rechercher du travail, située à environ une quinzaine de kilomètres du bar, dans Paris, dans le 13e arrondissement. Sur la route, il y a d’abord cette grande ligne droite où elle aperçoit, quelques kilomètres plus loin, ce camion assez gros. Malgré la distance, elle peut voir sur la cabine du chauffeur deux gyrophares, sans importance pour elle. Sans se douter du danger, elle continue sa route. Après un petit village, la route est assez sinueuse et en pente. Elle connaît très bien cette route et repense à ce moment-là à ce camion mais surtout à ce numéro. En repensant à l’homme qu’elle venait de rencontrer, elle prit un bout de papier qui traînait dans son sac à main, et réécrivit le numéro. Préoccupée par ses pensées, elle ne se rend pas compte qu’elle prend de la vitesse. Devant elle, le camion vient de freiner.
Elle ne l’a pas vu et continue à écrire le numéro en essayant de se rappeler des chiffres. Rendue au dernier, elle lève la tête, voit le camion mais il est trop tard. Elle le percute de plein fouet. Quelques minutes après, les pompiers arrivent, la sortent de sa petite voiture rouge et l’emmène à l’hôpital. Après consultation de nombreux médecins, ils déduisent que ses jours ne sont pas en danger mais qu’elle souffre de différentes fractures aux niveaux des membres inférieurs. Peu de temps après, son état se dégrade et elle tombe dans le coma. Les médecins décident donc d’appeler au numéro écrit sur ce petit bout de papier que les pompiers avaient trouvé dans la voiture. En appelant, ils tombent sur un homme et lui apprennent la nouvelle.
L’homme appelé Pierre, ne savait quoi faire et décida donc de se rendre à l’hôpital au moins une fois par jour, pour prendre de ses nouvelles et lui expliquer un peu le déroulement de son accident en espérant qu’elle se réveille dans peu de temps. Le premier jour rien, le deuxième non plus, puis la semaine passa et toujours rien. Puis la deuxième. Le mardi de la troisième semaine, dans l’après midi, elle se réveilla enfin, mais Pierre était déjà passé dans la matinée. Sur sa table de nuit était installé un bouquet de rose un peu fané avec une petite carte sur laquelle était écrit : « Bonjour, je suis Pierre, nous nous sommes rencontrés au bar lundi matin. Je passe tous les jours vous voir donc si vous lisez ce petit message, soyez patiente, je vais passer et tout vous expliquer ».
La nuit a passé et Béatrice n’a presque pas dormi, elle est dans un endroit qu’elle ne connaît pas, avec le message d’un homme qu’elle ne se rappelle quasiment pas, suite a son accident.
Le lendemain matin, Pierre passe à l’hôpital et aperçoit Béatrice réveillée. Elle le reconnaît à peine. Il s’approche d’elle et s’assoit sur son lit. Là, il commença à lui expliquer toute son histoire. Il lui expliqua d’abord comment elle était arrivée ici, puis pourquoi c’est le seul à être venu. Ils entamèrent ensuite une discussion sur son avenir. Un mois plus tard, elle sort enfin de l’hôpital avec Pierre, qui la raccompagne jusqu’à sa maison. Rendue chez elle, elle lui demande s’il peut repasser le lendemain après midi pour l’emmener à l’agence où elle pourra enfin savoir si elle a eu des informations pour sa recherche d’emploi. Le soir, Béatrice eut beaucoup de mal à se rappeler des gestes de la vie quotidienne, des troubles dûs, en partie, à son accident. Puis, le soir arriva et Béatrice se coucha. Il était presque une heure du matin, elle ne dormait toujours pas. Elle stressait pour le lendemain, espérait encore et toujours pour retrouver un travail. La nuit passa et Béatrice s’endormit petit à petit. Neuf heures du matin, le réveil sonne, Béatrice se lève, se prépare et attend l’arrivée de Pierre.
Environ dix minutes après, il arrive et partent ensemble. Arrivée à l’agence, un conseiller arriva et lui demanda son prénom, nom puis enchaîna avec quelques questions. Il commença à regarder sur son ordinateur et lui répondit :
« Nous sommes désolés madame, mais nous n’avons pas eu de nouvelle de votre recherche pendant un laps de temps et avons été obligés de supprimer votre dossier ». Béatrice sortit de l’agence effondrée, sans aucun espoir. Pierre, qui commençait à s’attacher à Béatrice essaya de la réconforter au maximum puis la raccompagna chez elle. Rendus chez elle, il était un peu plus de dix-neuf heures et trente minutes. Elle commençait à avoir faim et demanda à Pierre de rester manger chez elle pour lui réapprendre quelques gestes de la vie quotidienne. Ils préparèrent et mangèrent ensemble. L’heure sur la pendule tournait et ses aiguilles pointaient bientôt le onze.
Au moment où Pierre sortit de la maison, Béatrice lui proposa de rester dormir chez elle. Pierre qui n’a pas de femme ni d’enfant décida donc, après réflexion, d'accepter sa proposition. Béatrice, qui vit dans une petite maison assez modeste, n’a qu’une chambre. Elle proposa donc à Pierre de choisir entre le lit et le canapé. Pierre, un peu gêné, prit le canapé et lui demanda une couette et un oreiller pour passer la nuit. Nous sommes vendredi, il est presque onze heures et Pierre vient réveiller Béatrice qui dort encore profondément dans son lit. Il s’approche du lit et la voit, là, elle dort. Il l’observe et n’ose pas la réveiller. Soudain son radio-réveil se met à sonner. Pierre, situé de l’autre côté du lit, n’a pas le temps de se lever pour aller l’éteindre, Béatrice est déjà réveillée. Surprise de le voir assis a côté d’elle, elle lui demande les raisons de sa présence et lui répond qu’il venait juste pour la réveiller mais son radio-réveil à été plus rapide que lui. Il lui explique aussi qu’il va devoir partir pour se rendre a son travail ; il est gérant de nombreuses banques dans le 13e arrondissement aussi. Le week-end passe et Pierre et Béatrice restent en contact. Elle repense au travail de Pierre et décide de l’appeler pour savoir s’il n’a pas un poste de libre pour elle. Au téléphone Béatrice lui demande et Pierre accepte, avec un peu de recul, de prendre un rendez-vous entre le patron d’une des banques qu’il gère et elle-même.
Le jour du rendez-vous arriva, Pierre ne pouvant pas être présent, l’expliqua à Romain, le patron de la banque. Romain était déjà présent depuis presque plus de deux heures pour s’occuper de nombreux dossiers lorsque Béatrice arriva. Elle se présenta d’abord puis il commença à lui poser différentes questions, comme ses brevets qu’elle a eus durant ses différentes années d’études, les compétences qu’elle a acquises, sa qualification...
Déçue mais assez soulagée d’avoir enfin passé cette épreuve, elle n’a plus qu’à attendre la réponse de Romain.
Le lendemain, Béatrice revit Pierre sauf que cette fois, c’est elle qui resta dormir chez lui. Puis leur relation évolua : ils décidèrent de se voir de plus en plus régulièrement.
Quelques jours après, Béatrice reçoit la réponse de Romain, elle est positive mais doit faire ses preuves durant au minimum deux semaines. Les deux semaines passèrent, puis quelques mois, Béatrice et Pierre s'installèrent ensemble dans la maison à Pierre. Trois mois plus tard, Béatrice qui travaillait toujours à la banque reçut une lettre de son patron qui lui certifia qu’elle était vraiment prise dans cette banque. Puis, c’est avec ce petit train-train que les années vont se succéder avec quelques péripéties.
Béatrice qui m’avait jamais reconduit après son accident, décida de se racheter une voiture et de recommencer cette épreuve avec l’aide de Pierre. Ensemble, ils allèrent déjà racheter une voiture. Elle était un peu soucieuse de reprendre mais cela devenait de plus en plus urgent. Les années passèrent et ils décidèrent de se marier. Béatrice vendit d’abord sa maison, un mois après la mise en vente, elle était vendue. La date de leur mariage était fixé le dimanche 20 juin 2006. Mais Béatrice, qui avait déjà connût une première séparation avec un autre homme, ne voulut pas recommencer cette expérience assez douloureuse pour elle, surtout vu l’âge à laquelle elle arrivait. Elle décida donc d’arrêter sa relation avec Pierre. Elle se racheta d’abord une maison assez proche de la banque et s’y installa avec un chien qu’elle racheta en même temps. Et c’est ainsi que les années se suivirent, célibataire, seule avec son chien, dans sa nouvelle maison.
Ensuite, comme d’habitude, elle se rend à une agence, pour rechercher du travail, située à environ une quinzaine de kilomètres du bar, dans Paris, dans le 13e arrondissement. Sur la route, il y a d’abord cette grande ligne droite où elle aperçoit, quelques kilomètres plus loin, ce camion assez gros. Malgré la distance, elle peut voir sur la cabine du chauffeur deux gyrophares, sans importance pour elle. Sans se douter du danger, elle continue sa route. Après un petit village, la route est assez sinueuse et en pente. Elle connaît très bien cette route et repense à ce moment-là à ce camion mais surtout à ce numéro. En repensant à l’homme qu’elle venait de rencontrer, elle prit un bout de papier qui traînait dans son sac à main, et réécrivit le numéro. Préoccupée par ses pensées, elle ne se rend pas compte qu’elle prend de la vitesse. Devant elle, le camion vient de freiner.
Elle ne l’a pas vu et continue à écrire le numéro en essayant de se rappeler des chiffres. Rendue au dernier, elle lève la tête, voit le camion mais il est trop tard. Elle le percute de plein fouet. Quelques minutes après, les pompiers arrivent, la sortent de sa petite voiture rouge et l’emmène à l’hôpital. Après consultation de nombreux médecins, ils déduisent que ses jours ne sont pas en danger mais qu’elle souffre de différentes fractures aux niveaux des membres inférieurs. Peu de temps après, son état se dégrade et elle tombe dans le coma. Les médecins décident donc d’appeler au numéro écrit sur ce petit bout de papier que les pompiers avaient trouvé dans la voiture. En appelant, ils tombent sur un homme et lui apprennent la nouvelle.
L’homme appelé Pierre, ne savait quoi faire et décida donc de se rendre à l’hôpital au moins une fois par jour, pour prendre de ses nouvelles et lui expliquer un peu le déroulement de son accident en espérant qu’elle se réveille dans peu de temps. Le premier jour rien, le deuxième non plus, puis la semaine passa et toujours rien. Puis la deuxième. Le mardi de la troisième semaine, dans l’après midi, elle se réveilla enfin, mais Pierre était déjà passé dans la matinée. Sur sa table de nuit était installé un bouquet de rose un peu fané avec une petite carte sur laquelle était écrit : « Bonjour, je suis Pierre, nous nous sommes rencontrés au bar lundi matin. Je passe tous les jours vous voir donc si vous lisez ce petit message, soyez patiente, je vais passer et tout vous expliquer ».
La nuit a passé et Béatrice n’a presque pas dormi, elle est dans un endroit qu’elle ne connaît pas, avec le message d’un homme qu’elle ne se rappelle quasiment pas, suite a son accident.
Le lendemain matin, Pierre passe à l’hôpital et aperçoit Béatrice réveillée. Elle le reconnaît à peine. Il s’approche d’elle et s’assoit sur son lit. Là, il commença à lui expliquer toute son histoire. Il lui expliqua d’abord comment elle était arrivée ici, puis pourquoi c’est le seul à être venu. Ils entamèrent ensuite une discussion sur son avenir. Un mois plus tard, elle sort enfin de l’hôpital avec Pierre, qui la raccompagne jusqu’à sa maison. Rendue chez elle, elle lui demande s’il peut repasser le lendemain après midi pour l’emmener à l’agence où elle pourra enfin savoir si elle a eu des informations pour sa recherche d’emploi. Le soir, Béatrice eut beaucoup de mal à se rappeler des gestes de la vie quotidienne, des troubles dûs, en partie, à son accident. Puis, le soir arriva et Béatrice se coucha. Il était presque une heure du matin, elle ne dormait toujours pas. Elle stressait pour le lendemain, espérait encore et toujours pour retrouver un travail. La nuit passa et Béatrice s’endormit petit à petit. Neuf heures du matin, le réveil sonne, Béatrice se lève, se prépare et attend l’arrivée de Pierre.
Environ dix minutes après, il arrive et partent ensemble. Arrivée à l’agence, un conseiller arriva et lui demanda son prénom, nom puis enchaîna avec quelques questions. Il commença à regarder sur son ordinateur et lui répondit :
« Nous sommes désolés madame, mais nous n’avons pas eu de nouvelle de votre recherche pendant un laps de temps et avons été obligés de supprimer votre dossier ». Béatrice sortit de l’agence effondrée, sans aucun espoir. Pierre, qui commençait à s’attacher à Béatrice essaya de la réconforter au maximum puis la raccompagna chez elle. Rendus chez elle, il était un peu plus de dix-neuf heures et trente minutes. Elle commençait à avoir faim et demanda à Pierre de rester manger chez elle pour lui réapprendre quelques gestes de la vie quotidienne. Ils préparèrent et mangèrent ensemble. L’heure sur la pendule tournait et ses aiguilles pointaient bientôt le onze.
Au moment où Pierre sortit de la maison, Béatrice lui proposa de rester dormir chez elle. Pierre qui n’a pas de femme ni d’enfant décida donc, après réflexion, d'accepter sa proposition. Béatrice, qui vit dans une petite maison assez modeste, n’a qu’une chambre. Elle proposa donc à Pierre de choisir entre le lit et le canapé. Pierre, un peu gêné, prit le canapé et lui demanda une couette et un oreiller pour passer la nuit. Nous sommes vendredi, il est presque onze heures et Pierre vient réveiller Béatrice qui dort encore profondément dans son lit. Il s’approche du lit et la voit, là, elle dort. Il l’observe et n’ose pas la réveiller. Soudain son radio-réveil se met à sonner. Pierre, situé de l’autre côté du lit, n’a pas le temps de se lever pour aller l’éteindre, Béatrice est déjà réveillée. Surprise de le voir assis a côté d’elle, elle lui demande les raisons de sa présence et lui répond qu’il venait juste pour la réveiller mais son radio-réveil à été plus rapide que lui. Il lui explique aussi qu’il va devoir partir pour se rendre a son travail ; il est gérant de nombreuses banques dans le 13e arrondissement aussi. Le week-end passe et Pierre et Béatrice restent en contact. Elle repense au travail de Pierre et décide de l’appeler pour savoir s’il n’a pas un poste de libre pour elle. Au téléphone Béatrice lui demande et Pierre accepte, avec un peu de recul, de prendre un rendez-vous entre le patron d’une des banques qu’il gère et elle-même.
Le jour du rendez-vous arriva, Pierre ne pouvant pas être présent, l’expliqua à Romain, le patron de la banque. Romain était déjà présent depuis presque plus de deux heures pour s’occuper de nombreux dossiers lorsque Béatrice arriva. Elle se présenta d’abord puis il commença à lui poser différentes questions, comme ses brevets qu’elle a eus durant ses différentes années d’études, les compétences qu’elle a acquises, sa qualification...
Déçue mais assez soulagée d’avoir enfin passé cette épreuve, elle n’a plus qu’à attendre la réponse de Romain.
Le lendemain, Béatrice revit Pierre sauf que cette fois, c’est elle qui resta dormir chez lui. Puis leur relation évolua : ils décidèrent de se voir de plus en plus régulièrement.
Quelques jours après, Béatrice reçoit la réponse de Romain, elle est positive mais doit faire ses preuves durant au minimum deux semaines. Les deux semaines passèrent, puis quelques mois, Béatrice et Pierre s'installèrent ensemble dans la maison à Pierre. Trois mois plus tard, Béatrice qui travaillait toujours à la banque reçut une lettre de son patron qui lui certifia qu’elle était vraiment prise dans cette banque. Puis, c’est avec ce petit train-train que les années vont se succéder avec quelques péripéties.
Béatrice qui m’avait jamais reconduit après son accident, décida de se racheter une voiture et de recommencer cette épreuve avec l’aide de Pierre. Ensemble, ils allèrent déjà racheter une voiture. Elle était un peu soucieuse de reprendre mais cela devenait de plus en plus urgent. Les années passèrent et ils décidèrent de se marier. Béatrice vendit d’abord sa maison, un mois après la mise en vente, elle était vendue. La date de leur mariage était fixé le dimanche 20 juin 2006. Mais Béatrice, qui avait déjà connût une première séparation avec un autre homme, ne voulut pas recommencer cette expérience assez douloureuse pour elle, surtout vu l’âge à laquelle elle arrivait. Elle décida donc d’arrêter sa relation avec Pierre. Elle se racheta d’abord une maison assez proche de la banque et s’y installa avec un chien qu’elle racheta en même temps. Et c’est ainsi que les années se suivirent, célibataire, seule avec son chien, dans sa nouvelle maison.
