Béatrice Merkel est une femme assez banale, âgée d’une cinquantaine d’années, elle vivait avec son ancien mari dans un appartement du 13e arrondissement de Paris, dans les environs de la place d’Italie. Elle n’a pas eu d’enfants avec son ex-mari, c’est peut-être une des causes du divorce. Son divorce justement, parlons-en, c’est toute la clé de l’histoire.
Cette femme a beaucoup souffert suite à celui-ci, elle a beaucoup pleuré, même bu à une certaine période, pour essayer d’oublier son mari. Seulement voilà, à force de s’apitoyer sur son sort, cela a fini par lui causer pas mal de problèmes.
Elle se laisse aller dans son chagrin. Petit à petit, elle perd son travail pour cause de "grève sentimentale" si l’on peut dire. Bien sûr, plus de travail veut dire plus de salaire, ce qui signifie financements difficiles. Après cela, elle ne parvient plus à payer l’électricité, l’eau, le gaz et toutes autres charges liées à son appartement. Elle va être dans l’obligation de contracter des prêts qui vont la mettre dans une situation délicate voire grave, une situation de surendettement. Ne plus pouvoir payer son habitation doit sûrement amener à des crises de folie aussi bien inexpliquées qu’inexpressives, effectivement on ne peut que se demander pourquoi dans cette situation, Béatrice Merkel a décidé de ne plus se battre et de tout laisser tomber. Les huissiers se succèdent alors au pied de son appartement pour plusieurs mises en demeure. Cela fait bientôt deux mois qu’elle ne paye plus rien. Mais un jour, les huissiers arrêtent les avertissements et là, malheureusement, ce qui attend Béatrice Merkel, c’est la rue, la mendicité, la peur, car on ne sait pas ce qu’il peut y avoir dans les rues la nuit, toutes sortes de choses peuvent arriver.
Et justement, la rue c’est le début de son nouvel espoir. Au début, la vie n’y est pas facile, mais on s’y fait, de toute manière, elle n’a pas le choix. Certaines associations permettent parfois d’avoir un repas gratuit le soir, d’autres permettent d’avoir un endroit où dormir la nuit. Béatrice essaye souvent d’aller à ce genre de rendez-vous organisés par ces associations. D’autres habitués sont également souvent présents, c’est le cas d’une femme allemande. Cette femme va régulièrement parler avec Béatrice qui la comprend très bien car elle-même est originaire d’Allemagne et donc comprend parfaitement la jeune femme. Un des membres de l’association va leur parler à chaque fois qu’il les voit.
Un jour, plutôt une nuit, Béatrice va trouver un petit chien abandonné, elle va le recueillir, peut-être pense-t-elle qu’elle sera en bonne compagnie. Un autre soir, elle revoit ce monsieur de l’association, il va enfin lui révéler son prénom, il s’appelle Fernand. Il va lui parler d’un peu de tout, sa vie, son métier, ses passions, son sport, etc. Entre deux et trois mois plus tard, il va lui proposer de l’héberger sous condition de trouver un travail sans quoi, elle aura le droit de goûter une nouvelle fois aux rues étroites et plutôt désagréables. Elle va pourtant chercher et trouver mais pas comme tout le monde le pense.
En fait, la profession de Fernand, c’est tout simplement qu’il est patron d’une banque, et il recherche un(e) conseiller(ère) clientèle de banque. A force de parler souvent avec Béatrice par le biais de l’association (à laquelle il participe bénévolement), il a appris que Béatrice avait fait des études de comptabilité. Il avait dans l’idée de la sortir de son calvaire, de la sortir de la rue et ce n’est pas pour rien qu’il l’avait hébergée, c’était pour voir quel effort elle était capable de produire pour chercher un travail. Elle avait beaucoup prospecté, et le dernier jour qu’elle devait dormir dans sa maison, Fernand lui a proposé de prendre le poste vacant de conseillère clientèle dans une banque.
Elle a fait un ou deux stages de remise à niveau et elle a magnifiquement bien commencé son travail de conseillère. Au début, elle est restée en location chez son patron. Un, deux, trois mois se sont écoulés, puis elle a commencé à prendre des repères, comme si c’était chez elle. Et les sentiments de Béatrice pour Fernand ont commencé à apparaître. Elle a dû prendre son courage à deux mains et tout lui avouer. Le jour est arrivé et là, elle a tout dit, qu’elle l’aimait, qu’elle voulait rester avec lui, qu’elle voulait le suivre partout où il allait. Lui n’a eu qu’une seule réponse ! Ils se sont longuement embrassés. Le lendemain, un dimanche matin, ils étaient contents tous les trois de se promener dans le parc du coin, Béatrice, Fernand et leur chien, ainsi que quatre ans plus tard, tous les quatre...
Cette femme a beaucoup souffert suite à celui-ci, elle a beaucoup pleuré, même bu à une certaine période, pour essayer d’oublier son mari. Seulement voilà, à force de s’apitoyer sur son sort, cela a fini par lui causer pas mal de problèmes.
Elle se laisse aller dans son chagrin. Petit à petit, elle perd son travail pour cause de "grève sentimentale" si l’on peut dire. Bien sûr, plus de travail veut dire plus de salaire, ce qui signifie financements difficiles. Après cela, elle ne parvient plus à payer l’électricité, l’eau, le gaz et toutes autres charges liées à son appartement. Elle va être dans l’obligation de contracter des prêts qui vont la mettre dans une situation délicate voire grave, une situation de surendettement. Ne plus pouvoir payer son habitation doit sûrement amener à des crises de folie aussi bien inexpliquées qu’inexpressives, effectivement on ne peut que se demander pourquoi dans cette situation, Béatrice Merkel a décidé de ne plus se battre et de tout laisser tomber. Les huissiers se succèdent alors au pied de son appartement pour plusieurs mises en demeure. Cela fait bientôt deux mois qu’elle ne paye plus rien. Mais un jour, les huissiers arrêtent les avertissements et là, malheureusement, ce qui attend Béatrice Merkel, c’est la rue, la mendicité, la peur, car on ne sait pas ce qu’il peut y avoir dans les rues la nuit, toutes sortes de choses peuvent arriver.
Et justement, la rue c’est le début de son nouvel espoir. Au début, la vie n’y est pas facile, mais on s’y fait, de toute manière, elle n’a pas le choix. Certaines associations permettent parfois d’avoir un repas gratuit le soir, d’autres permettent d’avoir un endroit où dormir la nuit. Béatrice essaye souvent d’aller à ce genre de rendez-vous organisés par ces associations. D’autres habitués sont également souvent présents, c’est le cas d’une femme allemande. Cette femme va régulièrement parler avec Béatrice qui la comprend très bien car elle-même est originaire d’Allemagne et donc comprend parfaitement la jeune femme. Un des membres de l’association va leur parler à chaque fois qu’il les voit.
Un jour, plutôt une nuit, Béatrice va trouver un petit chien abandonné, elle va le recueillir, peut-être pense-t-elle qu’elle sera en bonne compagnie. Un autre soir, elle revoit ce monsieur de l’association, il va enfin lui révéler son prénom, il s’appelle Fernand. Il va lui parler d’un peu de tout, sa vie, son métier, ses passions, son sport, etc. Entre deux et trois mois plus tard, il va lui proposer de l’héberger sous condition de trouver un travail sans quoi, elle aura le droit de goûter une nouvelle fois aux rues étroites et plutôt désagréables. Elle va pourtant chercher et trouver mais pas comme tout le monde le pense.
En fait, la profession de Fernand, c’est tout simplement qu’il est patron d’une banque, et il recherche un(e) conseiller(ère) clientèle de banque. A force de parler souvent avec Béatrice par le biais de l’association (à laquelle il participe bénévolement), il a appris que Béatrice avait fait des études de comptabilité. Il avait dans l’idée de la sortir de son calvaire, de la sortir de la rue et ce n’est pas pour rien qu’il l’avait hébergée, c’était pour voir quel effort elle était capable de produire pour chercher un travail. Elle avait beaucoup prospecté, et le dernier jour qu’elle devait dormir dans sa maison, Fernand lui a proposé de prendre le poste vacant de conseillère clientèle dans une banque.
Elle a fait un ou deux stages de remise à niveau et elle a magnifiquement bien commencé son travail de conseillère. Au début, elle est restée en location chez son patron. Un, deux, trois mois se sont écoulés, puis elle a commencé à prendre des repères, comme si c’était chez elle. Et les sentiments de Béatrice pour Fernand ont commencé à apparaître. Elle a dû prendre son courage à deux mains et tout lui avouer. Le jour est arrivé et là, elle a tout dit, qu’elle l’aimait, qu’elle voulait rester avec lui, qu’elle voulait le suivre partout où il allait. Lui n’a eu qu’une seule réponse ! Ils se sont longuement embrassés. Le lendemain, un dimanche matin, ils étaient contents tous les trois de se promener dans le parc du coin, Béatrice, Fernand et leur chien, ainsi que quatre ans plus tard, tous les quatre...